Ricci-Lefeuvre (Merci Monsieur Haski !)
Ricci-Lefeuvre: « J'avais publié un portrait du père Lefeuvre dans le “cahier Livres” de Libé du 17 janvier 2002, dans le cadre d'un dossier sur la sortie du Grand Ricci. Je vous le livre intégralement (et gratuitement!).
« La longue marche du Grand Ricci. Rencontre avec Jean Lefeuvre, l'homme qui déchiffrait les carapaces de tortues ». Taipei envoyé spécial.
À Taipei, on peut trouver le père Jean Lefeuvre dans son refuge débordant de livres de l'école de langue Aurora : le nom même de la grande université jésuite de Shanghai fermée par le pouvoir communiste après 1949. À 80 ans, bon pied bon œil, mais pas bonne oreille, le père Lefeuvre est devenu l'une des mémoires vivantes de l'aventure jésuite en Chine, et donc de l'histoire du dictionnaire Ricci. « Sans Yves Raguin [mort en 1998, ndlr] et Jean Lefeuvre, il n'y aurait pas de Grand Ricci », commente le père Vermander, directeur de l'Institut Ricci de Taipei.
Jean Lefeuvre est arrivé à Pékin en 1947, à l'âge de 25 ans, comme jeune jésuite étudiant. Il s'est inscrit en philosophie à l'université de Pékin, alors sous le pouvoir du Kuomintang. Six mois plus tard, les communistes prenaient la capitale du Nord. « Premier semestre, l'ancien régime, second semestre, le nouveau régime. J'ai assisté de l'intérieur à la manière dont ils ont pris le contrôle », explique-t-il, l'œil pétillant comme si ça s'était passé hier. »
[…] suite sur le blog d'origine.
NB. Tout est intéressant sur ce blog de Pierre Haski à qui je tire mon chapeau pour son abnégation vis-à-vis des commentaires souvent très affligeants !… — mais ce sont les risques des blogs. En tout cas, il n'omet pas de rectifier le tir lorsque cela est nécessaire.
« La longue marche du Grand Ricci. Rencontre avec Jean Lefeuvre, l'homme qui déchiffrait les carapaces de tortues ». Taipei envoyé spécial.
À Taipei, on peut trouver le père Jean Lefeuvre dans son refuge débordant de livres de l'école de langue Aurora : le nom même de la grande université jésuite de Shanghai fermée par le pouvoir communiste après 1949. À 80 ans, bon pied bon œil, mais pas bonne oreille, le père Lefeuvre est devenu l'une des mémoires vivantes de l'aventure jésuite en Chine, et donc de l'histoire du dictionnaire Ricci. « Sans Yves Raguin [mort en 1998, ndlr] et Jean Lefeuvre, il n'y aurait pas de Grand Ricci », commente le père Vermander, directeur de l'Institut Ricci de Taipei.
Jean Lefeuvre est arrivé à Pékin en 1947, à l'âge de 25 ans, comme jeune jésuite étudiant. Il s'est inscrit en philosophie à l'université de Pékin, alors sous le pouvoir du Kuomintang. Six mois plus tard, les communistes prenaient la capitale du Nord. « Premier semestre, l'ancien régime, second semestre, le nouveau régime. J'ai assisté de l'intérieur à la manière dont ils ont pris le contrôle », explique-t-il, l'œil pétillant comme si ça s'était passé hier. »
[…] suite sur le blog d'origine.
NB. Tout est intéressant sur ce blog de Pierre Haski à qui je tire mon chapeau pour son abnégation vis-à-vis des commentaires souvent très affligeants !… — mais ce sont les risques des blogs. En tout cas, il n'omet pas de rectifier le tir lorsque cela est nécessaire.
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